Mylfeuille
Illustrations et peinture poétique par Mylene Busi
En Luberon et en itinérance
Les tableaux ci-dessous
ont pour la plupart été vendu ou offerts sur mon parcours
N'hésitez pas à me contacter pour d'autres créations.
Antarctique
Acrylique sur toile 36x100 cm
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Sur le chemin d'un rêve à l'autre
Acrylique sur toile 90x90 cm
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Jeux de miroir
Acrylique sur toile 26x44 cm
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Les funambules célestes
Acrylique sur toile 20x59 cm
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Le violon des jours de pluie
Acrylique sur toile 39x52 cm
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La danseuse de feu
Acrylique sur toile 38x46 cm
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En équilibre
Voyage sur l'île aux puits
Acrylique sur toile 26x44 cm
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L'écume d'un jour
Acrylique sur toile 18x24 cm
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L'appel du temps passé
Estampe au haricot
Acrylique sur toile 105x142 cm
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Acrylique sur toile 22,5x28,5 cm
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Mirage
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Acrylique sur toile 22x28 cm
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Tissus de sable
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Acrylique sur toile 37x125cm
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La femme-fleuve
Acrylique sur toile 60x60 cm
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Dans les yeux du port endormi
Acrylique sur toile 70x100 cm
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Le temps d'une étoile
Acrylique sur toile 32x42 cm
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La baigneuse
Acrylique sur toile 27x35 cm
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Bon voyage
Acrylique sur toile 40x120 cm
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Dans les pas du danseur iceberg
Acrylique sur toile 70x100 cm
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Le chant des collines
Acrylique sur toile 35x27 cm
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Creations decoratives dans le village de Reillanne
plusieurs artistes présents sur le projet,
les images agrandies sont mes creations
Tableau créé pour "L'agence de voyage imaginaire" (Marseille)
pour les évènements autour des fables de La fontaine
Rien de trop
Acrylique sur toile 30x42 cm
Je ne vois point de créature
Se comporter modérément.
Il est certain tempérament (2)
Que le maître de la nature
Veut que l'on garde en tout. Le fait-on ? Nullement.
Soit en bien, soit en mal, cela n'arrive guère.
Le blé, riche présent de la blonde Cérès
Trop touffu bien souvent épuise les guérets ;
En superfluités s'épandant d'ordinaire,
Et poussant trop abondamment,
Il ôte à son fruit l'aliment .
L'arbre n'en fait pas moins ; tant le luxe sait plaire!
Pour corriger le blé, Dieu permit aux moutons
De retrancher l'excès des prodigues moissons.
Tout au travers ils se jetèrent,
Gâtèrent tout, et tout broutèrent,
Tant que le Ciel permit aux loups
D'en croquer quelques-uns : ils les croquèrent tous ;
S'ils ne le firent pas, du moins ils y tâchèrent.
Puis le Ciel permit aux humains
De punir ces derniers : les humains abusèrent
À leur tour des ordres divins.
De tous les animaux, l'homme a le plus de pente
À se porter dedans l'excès.
Il faudrait faire le procès
Aux petits comme aux grands. Il n'est âme vivante
Qui ne pèche en ceci. Rien de trop est un point
Dont on parle sans cesse, et qu'on n'observe point.